visite de la sècherie de la Joux

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Mardi 16 mai,

nous sommes allés visiter la « sècherie de la Joux ».

En plein cœur du massif jurassien, dans la forêt domaniale (=gérée par l’état) de la Joux, l’Office National des Forêts (ONF) gère la seule sècherie publique de France, où sont récoltées, sélectionnées et conditionnées des graines de plus de 70 essences forestières. Elle est en première ligne pour préparer nos forêts au réchauffement climatique, et pour lutter contre les nuisibles. Elle est chargée de l’approvisionnement en graines de résineux et de feuillus de toutes les forêts publiques de France et approvisionne aussi de nombreux pépiniéristes privés.

En France, on plante 69 millions d’arbres par an.  Les semences sont récoltées dans toute la France par des récolteurs et de grimpeurs-cueilleurs « les écureuils », dans un réseau de plusieurs centaines de vergers à graines et de peuplements classés, soigneusement sélectionnés.

A l’arrivée à la sècherie, le processus diffère selon qu’il s’agit d’un résineux ou d’un feuillu et selon l’espèce.

Les glands, qui représentent une part importante de l’activité, sont trempés dans de l’eau pour éliminer les parasites qui surnagent alors. Puis un second trempage dans de l’eau à 40 °C est effectué durant trois heures pour éliminer un champignon résistant avant stockage pour un an et demi maximum.

Dans le cas des résineux, il y a d’abord une post-maturation sur un plancher dans un bâtiment annexe puis l’ouverture des cônes pour récupérer la graine se fait  dans un local chauffé à 50°C (four).

Chaque lot de graines est marqué et contrôlé régulièrement :

Les lots de graines sont régulièrement contrôlés dans le laboratoire:

La conservation se fait en bidon hermétique à – 5°C pour les faînes, sapins, cèdres, à + 4°C pour les graines d’épicéa ou pin et enfin dans un panier en plastique à 0°C pour les glands. Le taux d’humidité est important.

Un inventaire des chambres froides est réalisé une fois par an.

 

ATELIER en salle: 

Nous avons pu réviser les espèces des arbres que nous avions appris à reconnaître au cours de nos différentes sorties en les associant à leurs graines.

Nous sommes repartis avec chacun un petit chêne sessile dont nous prendrons grand soin et un joli cône de pin maritime. Merci beaucoup à Aurélie Gros et Laurie Schiff qui nous ont très bien accueillis, qui ont su s’adapter pour nous permettre de profiter au mieux de notre visite. Elles assument entre autres la difficile tâche de prendre soin de nos forêts de demain et mènent des recherches pour trouver les essences les mieux adaptées aux problèmes générés par le réchauffement climatique.

Les étapes selon la saison:

Le pique-nique et les jeux à Supt:

Nous avons pu manger au chaud et au sec grâce à madame la maire de Supt qui nous a ouvert la salle communale. Nous la remercions chaleureusement pour son accueil.

Nous avons joué un peu sur les jeux derrière la mairie de Supt mais il commençait à pleuvoir. Nous ne sommes pas allés au mémorial canadien et à la maison du chevreuil comme les maîtresses l’avaient prévu car la météo était trop mauvaise.

Un petit mot sur la forêt de la Joux, son intérêt et son histoire : c’est une des plus belles sapinières de France et d’Europe.

Au XVIIème siècle les sapins étaient utilisés pour faire des mats de bateaux et les chênes pour les coques. Le bois a également été utilisé pour les besoins des salines de Salins-les-Bains.  Pendant la première guerre mondiale, des bûcherons canadiens sont venus couper du bois pour consolider les tranchées au front.

Tout ce que nous n’avons pas pu voir à cause de la pluie…

 

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